Introduction au séminaire

De la fin de la période des Qing à la Révolution culturelle, la société chinoise a connu une transformation radicale des croyances, des pratiques et des organisations qui traitent de la question de la mort. Ce séminaire explorera, dans une perspective historique, les divers aspects des pratiques sociales, religieuses et matérielles chinoises impliquées dans la séparation avec les morts, dans la société rurale et urbaine, en Chine et à l'étranger.

La culture de la mort est au cœur de la société chinoise depuis l'Antiquité. Cependant, comme pour la plupart des aspects de la culture chinoise, les croyances, les coutumes et les pratiques ont évolué avec le temps et l'espace. Les coutumes populaires se heurtaient aux règles orthodoxes officielles et des élites. La mort révèle l'extraordinaire plasticité de la société chinoise, en particulier dans les villes où la forte concentration de population a posé des problèmes particuliers.

Ce séminaire abordera des questions telles que: quels étaient les "principes fondamentaux" de la gestion de la mort dans la culture chinoise, contre lesquels on peut observer une adaptation historique réelle? Quels étaient les principaux modes de traitement des cadavres? Quels sont les acteurs qui sont intervenus dans la gestion de la mort dans les villages et dans les villes? Y a-t-il eu de «bonnes morts» et de «mauvaises morts»? Comment la mort a-t-elle dessiné un paysage de la mort  sur le territoire chinois? Quel était le rôle de l'État, des organisations sociales, des lignages et des familles dans la définition des rituels de la mort ? 1949 représente-t-il un fossé important entre les rituels de la mort et les pratiques funéraires ?

Dans ce séminaire , bien que l'approche soit centrée sur la Chine, les lectures fourniront également des perspectives comparatives sur des thèmes choisis avec les cultures de la mort occidentale et japonaise. Au-delà de la lecture, toutefois, les étudiants exploreront des sujets et des matériaux liés à la mort en Chine, en particulier des sources visuelles, et contribueront à une plate-forme collaborative sur Omeka (Le paysage de la mort dans la Chine moderne).

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